Odile HOCHARD nous donne de ses nouvelles...
Depuis septembre, j'ai repris quelques courses: le semi de Belfort, le 10 km de Chelles, et ce week-end une course à la frontière espagnole, un peu moins de 21 km la Behobia-San Sebastian.
Quelle course! Un rassemblement de 15 000 coureurs dont toute une section handisport. 40 fauteuils, 35 déficients visuels avec leur guide, quelques handicapés physiques, une belle meute qui a pris le départ à 11h ce dimanche alors que la région basque était en alerte Orange. Le samedi il était impossible de courir, les bourrasques à plus de 90 km/h et des pluies diluviennes n'ont cessées. Le dimanche le ciel laissait défiler des nuages noirs qui, à plusieurs reprises, ont arrosé cette masse de courageux et vaillants sportifs. Le parcours est très vallonné sur 19 km et les 2 derniers longent la mer. De fortes averses de grêle et les rafales de vent sur les sommets nous ont accompagné mais bien moins que cette foule amassée tout le long du parcours et qui encourageait avec leurs..."venga, hoppa, animo!"
Depuis septembre, j'ai repris quelques courses: le semi de Belfort, le 10 km de Chelles, et ce week-end une course à la frontière espagnole, un peu moins de 21 km la Behobia-San Sebastian.
Quelle course! Un rassemblement de 15 000 coureurs dont toute une section handisport. 40 fauteuils, 35 déficients visuels avec leur guide, quelques handicapés physiques, une belle meute qui a pris le départ à 11h ce dimanche alors que la région basque était en alerte Orange. Le samedi il était impossible de courir, les bourrasques à plus de 90 km/h et des pluies diluviennes n'ont cessées. Le dimanche le ciel laissait défiler des nuages noirs qui, à plusieurs reprises, ont arrosé cette masse de courageux et vaillants sportifs. Le parcours est très vallonné sur 19 km et les 2 derniers longent la mer. De fortes averses de grêle et les rafales de vent sur les sommets nous ont accompagné mais bien moins que cette foule amassée tout le long du parcours et qui encourageait avec leurs..."venga, hoppa, animo!"
Au dernier virage qui nous fait emprunter la route le long de la mer, un amas de casquettes emportées par le vent. Au loin, car heureusement la marée était basse, une mer démontée avec ses vagues hautes de 5m et son écume. Pas d'arche de départ ni d'arrivée... trop de vent, mais quel accueil. Dès mon arrivée j'étais protégée par une couverture, amenée sous un chapiteau où on pouvait se changer. Super!
Très belle course, très dure mais très forte en émotion. Tous ces fauteuils, ces aveugles, surtout cet athlète sans bras. Imaginez la dépendance constante, son ami qui avait lui qu'un seul bras , enduisait d'huile les 2 petits moignons. Très fort et pourtant ils étaient là , plein de vie.
Vous voulez peut être savoir le temps que j'ai mis? C'est la quatrième fois que je la fais et c'est mon plus mauvais temps... 1h 49.
Très belle course, très dure mais très forte en émotion. Tous ces fauteuils, ces aveugles, surtout cet athlète sans bras. Imaginez la dépendance constante, son ami qui avait lui qu'un seul bras , enduisait d'huile les 2 petits moignons. Très fort et pourtant ils étaient là , plein de vie.
Vous voulez peut être savoir le temps que j'ai mis? C'est la quatrième fois que je la fais et c'est mon plus mauvais temps... 1h 49.
A bientôt Odile
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