Je vous livre brute de décoffrage le témoignage d'Odile Hochard après son exploit à Millau...
Bonjour Jean Michel, quelques nouvelles de notre escapade à Millau. Très beau temps mais qui ne convenait pas à tout le monde. Il y en a qui n'aime pas la chaleur, mais pour moi c'était l'idéal. Nous voilà partis tous les 7 ensemble, 6 pour le 100 et Sam pour le 42. Sam angoissait , il fallait partir doucement pour tenir la distance. Sylvain retrouve deux nenettes du marathon des sables et le voilà parti déjà au 15 km, nous on avance. Voilà Sam pris de douleur à la poitrine, au ventre, il ralentit mais nous on avance. Après avoir déposé un bilan il arrivera à nous remonter doucement. Il fait beau, les paysages que l'on me décrit sont magnifiques mais quant à dire que les 42 premiers kms sont faciles, pas vrai, il y a déjà des petites bosses et il est 13h et le soleil tappe. Jean Pierre a trop chaud, Hubert aussi, Patrice a sa tendinite qui se manifeste, Jean Michel est parti faire sa route. Nous voilà au marathon; Sam a réussi son défi, Jean Pierre et Patrice abandonnent, Hubert commence a montrer des faiblesses. Nous voilà plus que 4 sur le parcours, allez on repart pour les 60 Je sais que le plus dur rest à courrir mais je me sents bien malgré tous les doutes de la veille. En effet je me suis pris un super lumbago à Provins et une synusite mais le repos et les anti-inflamatoires ont fait leur devoir.Ah! la côte sous le viaduc, quelle horreur, je ne veux pas marcher et tout doucement on est sur le sommet. Nous voilà eau 50ième , dans ma tête j'ai fait la moitié, il faut tenir, je vais bien doucement mais sûrement, Hubert montre des signes de fatigue mais ne dis rien. Tiens voilà au 60ième Sylvain, il marche, mais il a le mental il continuera. Daniel qui le suivait l'encourage puis va voir Jean Michel qui est devant. Il est vite là car il n' est qu'à moins d'un km devant moi. Une très longue montée mais pas trop sévère et revoilà un ravitaillement puis ça se corse , je ne vois pas la côte mais je sents bien qu'il faut se pencher et faire des tout petits pas , j'avance. Hubert toujours à mes côtés mais difficile d'avancer, il marche et voilà qu'il commence à vomir , rien ne va plus. Je le laisse et je continue à côté de Joel qui est sur son vélo, je grimpe, elle est très pentue celle çi et plus de 2 km, voilà le bout. Maintenant je redescends sur St Affrique, réguliere, je descend sans me laisser prendre par la vitesse, bravo à Joel qui est vigilent à mes côtés, plus de 7 kms qu'il faudra remonter... Sylvain est derrière moi, Jean Michel est devant moi, nous voilà plus que 3 dans la course. Je retrouve Jean Mi au ravito qui se fait masser, il est cuit, je l'encourage et lui demande si il veut me guider pour les 28 kms qui restent et non les plus faciles. O K! nous voilà partis "on marche dans le plus dur" non ce ne sont pas les mêmes muscles , il m'écoute et doucement on remonte ces 7 km mais on descend maintenant et ça fait mal. On croise Sylvain qui marche, je l'encourage, il me promet qu'il finira. Il est 19h l'humidité se fait ressentir, on met un coupe vent, heureusement nos vélos. Je n'aurais pas pu abandonner, tout le monde attendait mon passage, Michel mon suiveur me faisait des ovations à chaque carrefour et au retour il n'avait même plus besoin de dire quoi que ce soit , les spéctateurs m'attendaient. On continue doucement , toujours au même rytme, mais des beaux raidillons nous attendent encore.Les petits bols de soupe des derniers ravitos nous font du bien. Allez la dernière côte de 4 km, très dure, Jean Mi veut marcher, pas question pour moi, je crois que c'est la première fois qu'il la monte en trotinant, et nous revoilà à nouveau sous le viaduc. Millau éclairé nous tend les bras Plus que 8 km et c'est gagné. Cette descente, quelle horreur! encore 5 km mais que du faux plat montant, du monde de partout, des bravos des encouragements J'accélère mais jean Mi n'en peut plus. On remonte toute cette avenue et voilà l'entrée du parc de la Victoire. Les applaudissements, les Odile, les bravos, une grande émotion m'envahit, je me retiens , mes larmes coulent toutes seules mais il y a encore 800m pour monter sur le podium, nous voilà, impossible de retenir les larmes, les applaudissements ont durés le speaker ne pouvait plus parler, enfin ça se calme et on me demande mes impressions, pas que du bonheur, de la volonté, croire en soi, trouver le mental, . On a mis 12h 45, je suis très heureuse et j'ai du mal à réaliser mais aujourd'hui je commence à savourer ma réussite. Fatiguée, courbaturée, mais je crois que j'ai bien gèré et je ne descends pas les escaliers à reculon, je suis surprise de ne pas être plus cassée. Une seule petite ampoule dû à un pli de certainement de socette, deux ongles noirs mais les descentes ne prennent pas soin de nos pieds. J'ai vraiment vécu une très belle aventure, très difficile mais une belle satisfaction. Nous avons attendu Sylvain qui a terminé en 14h, bravo à lui! Je crois que nous sommes juste avant les 600 en sachant qu'il y avait 1550 partants sur le 100 et 350 sur le marathon. Il y a beaucoup de femmes.
Mes impressions à chaud si l'on peut dire, il y a pas mal de photos mais c'est le rayon d'Hubert. Moi maintenant je pars quelques jours dans la Sarte faire la fête et du tandem car il parrait qu'il va faire beau encore une semaine.
J'étais un peu longue pour le récit et avec tous les prénoms c'est peut être compliqué, et excuse toutes les fautes. A bientôt au club, il faudra que je travaille un peu la vitesse car je fais La Rochelle le 30 novembre.
Amicalement Odile
Ps de Jean-Michel: Cette femme est fanstastique !
Bonjour Jean Michel, quelques nouvelles de notre escapade à Millau. Très beau temps mais qui ne convenait pas à tout le monde. Il y en a qui n'aime pas la chaleur, mais pour moi c'était l'idéal. Nous voilà partis tous les 7 ensemble, 6 pour le 100 et Sam pour le 42. Sam angoissait , il fallait partir doucement pour tenir la distance. Sylvain retrouve deux nenettes du marathon des sables et le voilà parti déjà au 15 km, nous on avance. Voilà Sam pris de douleur à la poitrine, au ventre, il ralentit mais nous on avance. Après avoir déposé un bilan il arrivera à nous remonter doucement. Il fait beau, les paysages que l'on me décrit sont magnifiques mais quant à dire que les 42 premiers kms sont faciles, pas vrai, il y a déjà des petites bosses et il est 13h et le soleil tappe. Jean Pierre a trop chaud, Hubert aussi, Patrice a sa tendinite qui se manifeste, Jean Michel est parti faire sa route. Nous voilà au marathon; Sam a réussi son défi, Jean Pierre et Patrice abandonnent, Hubert commence a montrer des faiblesses. Nous voilà plus que 4 sur le parcours, allez on repart pour les 60 Je sais que le plus dur rest à courrir mais je me sents bien malgré tous les doutes de la veille. En effet je me suis pris un super lumbago à Provins et une synusite mais le repos et les anti-inflamatoires ont fait leur devoir.Ah! la côte sous le viaduc, quelle horreur, je ne veux pas marcher et tout doucement on est sur le sommet. Nous voilà eau 50ième , dans ma tête j'ai fait la moitié, il faut tenir, je vais bien doucement mais sûrement, Hubert montre des signes de fatigue mais ne dis rien. Tiens voilà au 60ième Sylvain, il marche, mais il a le mental il continuera. Daniel qui le suivait l'encourage puis va voir Jean Michel qui est devant. Il est vite là car il n' est qu'à moins d'un km devant moi. Une très longue montée mais pas trop sévère et revoilà un ravitaillement puis ça se corse , je ne vois pas la côte mais je sents bien qu'il faut se pencher et faire des tout petits pas , j'avance. Hubert toujours à mes côtés mais difficile d'avancer, il marche et voilà qu'il commence à vomir , rien ne va plus. Je le laisse et je continue à côté de Joel qui est sur son vélo, je grimpe, elle est très pentue celle çi et plus de 2 km, voilà le bout. Maintenant je redescends sur St Affrique, réguliere, je descend sans me laisser prendre par la vitesse, bravo à Joel qui est vigilent à mes côtés, plus de 7 kms qu'il faudra remonter... Sylvain est derrière moi, Jean Michel est devant moi, nous voilà plus que 3 dans la course. Je retrouve Jean Mi au ravito qui se fait masser, il est cuit, je l'encourage et lui demande si il veut me guider pour les 28 kms qui restent et non les plus faciles. O K! nous voilà partis "on marche dans le plus dur" non ce ne sont pas les mêmes muscles , il m'écoute et doucement on remonte ces 7 km mais on descend maintenant et ça fait mal. On croise Sylvain qui marche, je l'encourage, il me promet qu'il finira. Il est 19h l'humidité se fait ressentir, on met un coupe vent, heureusement nos vélos. Je n'aurais pas pu abandonner, tout le monde attendait mon passage, Michel mon suiveur me faisait des ovations à chaque carrefour et au retour il n'avait même plus besoin de dire quoi que ce soit , les spéctateurs m'attendaient. On continue doucement , toujours au même rytme, mais des beaux raidillons nous attendent encore.Les petits bols de soupe des derniers ravitos nous font du bien. Allez la dernière côte de 4 km, très dure, Jean Mi veut marcher, pas question pour moi, je crois que c'est la première fois qu'il la monte en trotinant, et nous revoilà à nouveau sous le viaduc. Millau éclairé nous tend les bras Plus que 8 km et c'est gagné. Cette descente, quelle horreur! encore 5 km mais que du faux plat montant, du monde de partout, des bravos des encouragements J'accélère mais jean Mi n'en peut plus. On remonte toute cette avenue et voilà l'entrée du parc de la Victoire. Les applaudissements, les Odile, les bravos, une grande émotion m'envahit, je me retiens , mes larmes coulent toutes seules mais il y a encore 800m pour monter sur le podium, nous voilà, impossible de retenir les larmes, les applaudissements ont durés le speaker ne pouvait plus parler, enfin ça se calme et on me demande mes impressions, pas que du bonheur, de la volonté, croire en soi, trouver le mental, . On a mis 12h 45, je suis très heureuse et j'ai du mal à réaliser mais aujourd'hui je commence à savourer ma réussite. Fatiguée, courbaturée, mais je crois que j'ai bien gèré et je ne descends pas les escaliers à reculon, je suis surprise de ne pas être plus cassée. Une seule petite ampoule dû à un pli de certainement de socette, deux ongles noirs mais les descentes ne prennent pas soin de nos pieds. J'ai vraiment vécu une très belle aventure, très difficile mais une belle satisfaction. Nous avons attendu Sylvain qui a terminé en 14h, bravo à lui! Je crois que nous sommes juste avant les 600 en sachant qu'il y avait 1550 partants sur le 100 et 350 sur le marathon. Il y a beaucoup de femmes.
Mes impressions à chaud si l'on peut dire, il y a pas mal de photos mais c'est le rayon d'Hubert. Moi maintenant je pars quelques jours dans la Sarte faire la fête et du tandem car il parrait qu'il va faire beau encore une semaine.
J'étais un peu longue pour le récit et avec tous les prénoms c'est peut être compliqué, et excuse toutes les fautes. A bientôt au club, il faudra que je travaille un peu la vitesse car je fais La Rochelle le 30 novembre.
Amicalement Odile
Ps de Jean-Michel: Cette femme est fanstastique !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire